“Et voilà que mes mains se mettent à hurler, voilà que les bouchent se tordent, s’étirent, s’agrandissent, voilà qu’en sortent des gémissements, des plaintes, des cris, qui, s’ils étaient audibles, feraient penser à ceux d’un animal blessé à mort.

Voilà que les larmes se mettent à couler par les orifices de ces statues creuses, voilà que les émotions prennent corps, c’est la souffrance qui sort, épaisse et ruisselante, qui se dit là, sous mes mains, par mes mains, et c’est la joie aussi, tellement vivante que mon corps se détend et mon âme s’apaise. Donner corps à cette souffrance, c’est me soustraire de son emprise pour laisser place à la vie.”

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